En transe
Si vous avez eu la chance de vous trouver en Seine Saint-Denis, entre la mi-octobre et mi-novembre de cette année, peut-être avez-vous croisé la route de cet excellent festival itinérant dont nous parlions déjà l’année dernière.
Un festoche comme on les aime, qui se déplace pour aller chercher un public transfrontalier, parfois confiné dans sa cité d’accueil, et porter à ses oreilles des sons qui rappellent le bled. Qui considère la ville comme source foisonnante de cultures bigarrées. Et donc attire aussi les bobos que nous sommes, toujours avides de voyages urbains musicaux.
La transe, thème 2024, pour "ne pas seulement transgresser les genres et les frontières géographiques, mais aussi célébrer les transitions et les transformations pour passer « à travers » – trans – les barrières, pour atteindre un lieu de compréhension et de partage enrichi." dixit le site web du festival.
Mais voilà, vous n’étiez pas là, en Seine Saint-Denis, entre la mi-octobre et mi-novembre de cette année. Car d’une manière générale, vous n’avez pas de chance dans la vie, c’est moche mais c’est comme ça. Et vous n’avez pas vu le festoche du coup, c’est vraiment, vraiment moche.
Alors, on a pensé à vous. Parce que personne ne pense à vous, pensez-vous, mais pas nous. Enfin, nous si, on pense à vous parce que c’est nous. Bref, on vous a fait une petite session souvenir.
Veinard-e-s.