De Natura Sonorum
Suite de douze mouvements, constitués en deux séries de six.
El Roze remet une couche avec la musique sur support en proposant à nos oreilles ébaubies, la première partie d’une ouvre incontournable : De Natura Sonorum. Voici ce qu’en dit le site d’informations musicales Le Drone :
"Tous les gens qui ont au moins un disque d’Autechre, Model 500 ou Jean-Michel Jarre qu’ils chérissent à la maison devrait aussi avoir un exemplaire physique d’un disque de Parmegiani, et si possible son De Natura Sonorum de 1975. Car non seulement De Natura Sonorum demeure ébaubissant de modernité au point de filer des sueurs froides à 100% des bidouilleurs d’Ableton à la ronde, mais c’est surtout un moment de musique éblouissant d’étrange et d’incompréhensible beauté."
On vous l’avait dit que c’était ébaubissant, non ?
Ingénieur du son à la télévision, Parmegiani apprend le mime auprès de Jacques Lecoq ce qui l’amène à s’intéresser très tôt à la spatialisation du son. C’est en bidouillant sa console de mixage qu’il se fait repérer par Pierre Schaeffer dès 1959 et qu’il intègre alors le groupe de recherches musicales GRM. En 1975, il publie son De Natura Sonorum qui deviendra une œuvre de référence pour la musique électro-acoustique, mais aussi pour la jeune génération électro.
Voici maintenant ce qu’il écrivait à propos de son travail :
Avec De Natura Sonorum, une nouvelle période dans ma création est abordée, où, succédant à la recherche d’une problématique reliant le matériau sonore à la forme de son évolution, c’est à l’écriture des sons que je m’attache, ces sons dont l’encre, pourrait on dire, est extraite de toutes matières que je tente de conjuguer, de confronter afin d’en observer la nature.
La première série se compose de six mouvements dont la plupart mettent en relation, généralement par couple, des sons électroniques avec des sons instrumentaux et plus rarement concrets.
Et nous ce qu’on en dit, c’est que si vous avez toujours rêvé de savoir à quoi ressemblait le son produit par un nid de termite au travail, c’est le moment d’ouvrir vos oreilles. Il y a de quoi s’ébaubir.