Monkuti
Depuis leur concert donné au Studio de l’Ermitage à Paris en 2018 auquel nous avons eu la chance d’assister, nous nous étions promis de promener un micro sous le nez des Monkuti, formation française d’Afrobeat qui défendait là son premier album, Monkuti Vilé. L’occasion donné par le festival Radio Pacoul était trop belle pour la laisser passer et nous fûmes donc fort heureux que Mario Orsinet, cofondateur, compositeur et batteur de ce collectif à géométrie variable nous invite à son domicile pour enregistrer l’entrevue.
Mon pour Thélonious, Fela pour Kuti...un nom de groupe qui en dit long sur leur volonté de ne pas se soumettre aux diktats d’un genre musical dont la figure imposante du père fondateur peine à laisser l’inventivité s’exprimer chez ceux qui s’inscrivent dans ce genre musical, même si c’est bien celui-ci qui s’impose largement dans sa rencontre avec le jazzman américain. Ajoutez à cela une relocalisation courageuse des textes et vous comprendrez ce qui fait l’originalité du concept Monkuti.
Mais l’originalité ne faisant pas tout, loin s’en faut, c’est bien l’énergie, le groove, la transe, la mélancolie déployés à travers leurs morceaux qui leur ont permis de s’imposer comme le groupe à suivre dans les années qui viennent. Prenez donc de l’avance en écoutant cette interview de Mario Orsinet nous expliquant les fondements de leur musique suivie d’une playlist résumant leurs influences.
Playlist
Pendant l’interview :
Monkuti - Anikulapo
Monkuti - Habibi
Tony Allen - Busybody
Le mix :
Thelonious Monk - Bemsha Swing
Fela - Coffin for head of state
Fela - Shuffering & Shmiling
Fela - Shakara
Fela - Expensive shit
Thelonious Monk - Epistrophy