Dans la brume
La police à quoi ça sert ?
Servir et protéger les citoyens ?
Faire régner l’ordre ?
Conforter le pouvoir en place ?
Ce que nous en dit Wikipédia :
« Dans la Grèce antique, des esclaves de propriété publique sont utilisés par les magistrats comme des policiers. À Athènes, un groupe de 300 esclaves scythes a pour vocation de maintenir l’ordre, contrôler les foules, mais aussi de se charger des arrestations. Les autres fonctions de la police actuelle, comme les enquêtes et investigations, sont sous la charge des citoyens eux-mêmes....
À Paris, il faut attendre la création du « sixième bureau », chargé de la « sûreté active », en 1747-1748, pour voir émerger la première force de police au sens moderne. Celle-ci est chargée du contrôle des étrangers à la commune, effectuant parfois des descentes dans les hôtels, auberges, et chambres d’hôtes (lesquels doivent tenir un « registre des logeurs »), afin de vérifier l’identité des personnes hébergées. Cette surveillance s’effectue dans le cadre plus large de la lutte contre le vagabondage, les miséreux et « gens sans aveu », ne pouvant justifier de leur identité, étant enfermés à l’Hôpital général.
En Russie, au début du XXe siècle, le colonel Sergueï Zoubatov perfectionne l’art de la provocation policière avec la Zoubatovchtchina : il infiltre des agents provocateurs comme le pope Gapon, au sein du mouvement ouvrier, allant jusqu’à créer des organisations ouvrières prétendument « indépendantes » pour contrer la progression des révolutionnaires. »
Diffusée une première fois en 2011, cette émission nous permet de remonter aux origines de la police nationale.