C’est de la baballe

Inna de Yard

Roots & Culture

Vous avez raté le Dub Camp ? Vous y étiez et souhaitez faire une cure de sons acoustiques et vintages après ce festival consacré aux sounds systems généreux en sub bass ? La canicule vous écrase tellement que vous n’êtes plus capables de rouler un trois feuilles digne de ce nom ? Alors courrez vous réfugier dans la fraicheur d’une salle obscure pour y voir Inna de yard, the soul of Jamaica, documentaire qui retrace le portrait de certaines des stars les plus légendaires de cette île des Caraïbes dont la musique est sa principale richesse. C’est de la baballe revient sur ces beaux gosses vétérans qui roulent toujours à l’heure.


40 ans avant la sortie de ce documentaire, Kiddus I figurait déjà à l’affiche du film culte Rockers. Sa carrière s’arrête après des problèmes de drogue aux Etats-Unis.


Winston Mac Anuff, père du défunt et regretté Matthew, n’avait peur de rien à l’époque de Rockers. Même pas d’une traversée du désert qui a duré pendant toutes les années 80 et 90, avant que sa rencontre avec le label Makasound aboutisse au projet d’Inna de Yard et ne le relance.


Longue période de standby également pour Cedric Myton, membre fondateur des Congos, l’un de ces trios vocaux qui vont devenir une véritable spécialité jamaïcaine. Le retour du reggae au début du XXIé siècle en fait l’une des coqueluches de la nouvelle génération.


Ken Boothe est une exception. Dés les années 60, ses premiers enregistrements lui valent le surnom de "Mr Rocksteady", tiré du genre musical qui donnera naissance quelques années plus tard au reggae. En bon manager, sa popularité n’a jamais faiblit.


The Viceroys, autre trio vocal de l’ile, fait également partie du voyage Inna de Yard.