Les micros-comptoirs

Confit d’enfants

Alors qu’un petit bout d’ARN continue de semer la panique sur la planète, générant la plus grave crise sanitaire et économique que l’histoire moderne ait connu, le confinement reste la solution la plus efficace pour y faire face selon les autorités politiques. Mais de nombreux experts épidémiologiques, tel ceux de l’ OMS, alertent sur les dangers d’une telle mesure.

En dehors des dommages financiers, les scientifiques s’inquiètent des risques liés à cette méthode. L’INESSS, institut québecois de la santé, présentait en octobre dernier une vaste étude sur les effets du confinement chez les jeunes. Celle-ci recense un nombre inquiétant de pathologies comprenant la santé mentale, la stigmatisation, les violences domestiques, le manque d’activité physique et sociale conduisant à passer de plus en plus de temps devant les écrans. l’interruption de la scolarité...

Au final, il semble légitime de se demander si dans le but de protéger une tranche d’age de la population, la plus âgée, nous ne sommes pas en train d’en sacrifier une autre, la plus jeune. Car à ces effets délétères liés au confinement, on peut ajouter le poids de la dette publique, incroyablement alourdit ces derniers mois, que ces mêmes jeunes auront à supporter tout au long de leur vie, différant ainsi des moyens qui auraient pu être alloués à la transition énergétique. Une transition qu’ils seront bien obligés de mettre en œuvre un jour ou l’autre afin de faire face à l’autre part de leur héritage, la dette environnementale.

Heureusement, et c’est l’avantage avec les enfants, ils nous pardonnent car ils ne savent pas ce que nous faisons. Pour combien de temps encore ?

Afin de prendre la température, Mc DvD, muni d’un microphone, s’est aventuré au printemps dernier dans les cours de récréation et les cages d’escaliers .
Etat des lieux.